Le projet
DPOD - Dépollution des Eaux de Ruissellement au moyen de Structures routières Drainantes – est un projet subventionné par la Région wallonne dans le cadre de l’appel à projets de Recherche collective 2012.
Les quatre partenaires de la recherche sont : le
CRR - Centre de Recherches Routières, le
CEWAC - Centre d’Etudes Wallon d’Assemblage et du Contrôle des matériaux, le
CWBI (ULg) - Centre Wallon de Biologie Industrielle, et le
CELABOR.
Contexte
Depuis plusieurs années, un nombre croissant de zones sont revêtues de manière imperméable, ce qui engendre des risques d’inondations, des réalimentations des nappes phréatiques moins efficaces, etc.
Dans ce contexte se sont développées les
structures routières drainantes afin de permettre l’infiltration des eaux de pluie dans le corps de la chaussée puis dans le sol et profiter ainsi de l’effet « bassin d’orage » qu’offrent les délais d’infiltration et de stockage des eaux dans les structures routières.
Cependant, les
risques de pollution du sol et des nappes par des polluants provenant de véhicules posent question. Le projet de recherche se penche dès lors sur cette problématique de risques.
Objectifs
L’objectif de ce projet de recherche est d’
évaluer le caractère dépolluant des structures drainantes et d’étudier par quels moyens l’efficacité dépolluante de telles structures peut être renforcée.
Dans ces structures seront incorporés des
micro-organismes capables de détruire les polluants.
Recherche
La recherche a débuté par une mise en évidence des
polluants risquant de se concentrer au sein des structures.
La suite de la recherche porte sur le
caractère dépolluant de la
structure en elle-même, ainsi que sur l’apport de
micro-organismes spécifiques pour la dégradation des polluants : comment les cultiver, comme les intégrer dans les structures, comment les entretenir.
L’efficacité dépolluante des structures drainantes sera ensuite évaluée sur un
banc d’essai conçu sur base d’un cahier des charges qui tiendra compte des matériaux constituant les différentes couches de la structure drainante, des données pluviométriques, des polluants qui se retrouvent dans les eaux de ruissellement, et des micro-organismes à introduire dans la structure. Cette partie expérimentale permettra de déterminer l’efficacité dépolluante de la structure et l’évolution de la population bactérienne.
Le projet devra permettre d’établir des
prescriptions constructives pratiques adaptées à chaque situation et facilement applicables par les entrepreneurs de voirie.